Aujourd’hui si nous cherchons à « optimiser notre potentiel », « vivre la meilleure version de nous-même », ou tout simplement « atteindre nos objectifs », nous avons une ressource très inspirante qui est le coaching en neurosciences. C’est certainement la technique la plus aboutie car elle nous permet au travers d’un enchaînement de causes à effets de conscientiser nos états successifs et d’identifier là où se situe le problème. En quelque sorte, « hacker notre cerveau » afin de ne garder que « le meilleur » pour modifier ensuite ce qui ne nous satisfait pas. C’est ce subtil maillage qui nous permettra de décider de notre réalité.

Dans cet article je vous propose un voyage au cœur de cet enchaînement humain et pour débuter cette épopée commençons par poser un premier pas dans notre réalité.

• LA REALITE

C’est ce qu’on vit au moment présent, à l’instant présent. Deux possibilités s’offrent à nous : nous aimons ou nous n’aimons pas ce que nous vivons, nous l’apprécions ou nous ne l’apprécions pas.

Le travail que nous allons entreprendre, nous les coachs, dignes héritiers de Socrate, en tout cas, je l’espère et le souhaite, est un travail de maïeutique (questionnement) sur la réalité que vit le coaché, au présent ; une réalité qui visiblement ne le satisfait pas puisqu’il s’adresse à nous. Nous allons mener notre « enquête » à ses côtés, simplement en posant des questions afin de comprendre toutes les causes et effets qui sont à la base de cette transcription de sa réalité.

Nous sommes tous les créateurs de notre réalité, soit victime subissant ou s’adaptant, soit créateur, la façonnant. Il est fondamental de toujours comprendre dans quel état interne, dans quelle intention nous sommes car la mécanique quantique nous enseigne que lors d’une expérience l’observateur influence l’expérience par ses attentes.

• NOS EXPERIENCES  

Un ensemble d’expériences mises bout à bout ont généré une réalité problématique. 

Par exemple, quand on dit que telle ou telle chose ne convient pas, cela fait référence à des choses que nous avons vécues dans ce domaine et qui ne nous conviennent pas (ça peut aussi être une seule chose récurrente).

Découvrir ce qui est à la base de notre réalité 

Le travail va constituer à prendre une expérience et à la décomposer pour comprendre :

Comprendre ce qui est la base de nos expériences

• NOS COMPORTEMENTS : (ou les comportements de l’autre)

On a le pouvoir de changer nos comportements. Nos comportements façonnent nos expériences : en changeant nos comportements nous modifions nos expériences et donc notre réalité.

Les comportements sont, soit :

• affirmés
• agressifs
• manipulateurs
• passifs

S’interroger sur ce qui est à la base de nos comportements

• NOS EMOTIONS: c’est ce qu’on ressentait juste avant d’avoir ce comportement.

Nos émotions ont conditionné les comportements que nous avons eus. Prenons l’exemple d’une personne qui est énervée. Elle n’aura pas un comportement agréable quand elle rentrera chez elle. Mais la bonne nouvelle c’est qu’on apprend à contrôler ses émotions et ainsi à modifier ses comportements.

Les émotions primaires sont :

• la tristesse
• la colère
• la peur
• la honte
• la joie

L’expression de notre émotion, permet de travailler dessus

Travailler sur ce qui est à la base de nos émotions :

• NOS PENSEES OU REPRESENTATIONS MENTALES : ce que nous ressentons dépend de nos pensées ou de nos représentations mentales, des images que l’on a en tête, des sons des odeurs. Et d’ailleurs le cerveau ne fait pas la différence entre une situation réellement vécue, ou une situation qu’on lui fait imaginer si on utilise nos 5 sens. L’industrie du cinéma l’a bien compris depuis longtemps et joue sur la représentation mentale. Par exemple, pour nous faire peur ou pour nous faire rire, la musique choisie sera différente. Dès qu’on joue sur nos représentations mentales, ça change nos émotions.

Analyser ce qui est la base de nos pensées ou de nos représentations mentales

• NOS CROYANCES : pensées que l’on considère comme étant la vérité.

Les croyances conditionnent toute notre vie, en permanence. Donc, nos expériences. On donnera plus facilement raison à nos croyances qu’à nous même. Si je suis persuadé d’une chose, je vais tout faire pour m’y conformer. Les croyances appartiennent à la sphère de l’égo, elles nous rassurent.

Notre système de croyance détermine tout ce que l’on fait, ce que l’on est, et ce que l’on veut obtenir.

Les croyances sont :

• ressources, nous permettant de passer à l’action
• limitantes, nous empêchant d’atteindre nos objectifs, qui nous font procrastiner
• neutres, qui peuplent notre quotidien

Trouver ce qui est la base de nos croyances

• NOS PROGRAMMES : depuis notre naissance nous sommes influencés, conditionnés, programmés par nos parents, notre famille au sens large, nos enseignants, professeurs, nos amis. Ce sont des programmes directs.

Nous sommes également programmés par rapport à ce que nous avons lu, appris, acquis, et qui a fait autorité pour nous. Ce sont des programmes indirects.

Les programmes sont :

• parentaux
• sociaux
• environnementaux
• religieux
• l’ensemble des apprentissages, appris ou acquis

EN CONCLUSION : La prise de conscience de cet enchainement d’états successifs est véritablement une valeur ajoutée, réellement très puissante qui permet à chacun de comprendre sa propre réalité. C’est une matrice intelligente qui dans le cadre d’un accompagnement individuel met la personne au clair sur ce qu’elle souhaite travailler, concrètement. Tant que le cerveau ne sait pas ce qu’il doit changer dans son programme, rien ne change : il ne peut pas se battre contre un ennemi qu’il ne connaît pas.

Une fois cette prise de conscience opérée, ce qui n’est pas facile, mais tout à fait atteignable, alors, le champs des possibles est immense, et nous opérons des choix différents, en pleine conscience.

La libération passe forcément par la compréhension de notre modèle, individuel, complexe et unique et par une prise de conscience : c’est toute la puissance de cette logique d’exploration, de cheminement intellectuel.