1. Comment es-tu tombée dans le chaudron (coaching) ? 

Pendant 20 ans mon métier de Chargée de production fut d’amener chacun au meilleur  de lui, de lui permettre de surmonter ses peurs, de l’amener à la réalisation de lui même dans les contraintes des émissions de télévision de talk-shows. Une métier qui  ressemble à celui de chargée de projet dans l’univers de la télévision avec plus de  contraintes de temps, de stress et de résultats. 

Qu’ils soient artistes, témoins, animateurs, techniciens, tous participent à la création  d’une œuvre avec leur talent, leur technique et… leur ego. 

Sans bagage théorique sur la gestion des personnalités sous stress, j’ai développé un  grand sens de l’intuition et beaucoup de pragmatisme pour tous les accompagner à bon  port. 

Dans la production TV, le triangle de Karpman y tourne en permanence : qui est  persécuteur ? qui est victime ? qui est sauveur ? 

J’y ai joué tous ces rôles quotidiennement ! 

Un jour, la société qui m’employait s’est recentré sur la production de fictions et moi j’ai découvert que ce que je préférai dans mon métier s’appelait « coaching ». Il y  avait même des écoles qui en enseignaient les pratiques ! 

J’ai mis 3 ans de formation sur mes 20 ans de pratiques pour devenir le coach intuitif  que je suis devenue.

2.   Depuis combien de temps coaches-tu ?

Le coaching est devenu mon métier à part entière depuis 5 ans. 

C’est-à-dire que j’ai mis un cadre théorique structuré pour « ordonnancer » toute  l’expérience humaine que m’a donnée mes 20 ans de pratique de Chargée de production  TV.

3. Ta définition du coaching ?

Apporter l’envie et l’énergie aux personnes désirant atteindre les objectifs qu’elles se  sont choisis en les mettant dans un processus dynamique de réussite.

Un dessin qui représente le coaching pour toi.

4. Ta formation ?

Je me suis formée au coaching systémique orienté solutions avec NRGY Training  pour le coaching individuel et le coaching d’équipes.  

Puis j’ai fait des approfondissements : 

le Dialogue Intérieur pour la prise de décision 

les Pratiques Narratives pour la recherche des ressources pour réussir l’Analyse Transactionnelle et les apports de la PNL pour les changements de posture  relationnelle.

5. Comment as-tu choisi ta ou tes formations ?

Ma formation initiale fut une évidence : me former au « coaching de l’énergie ». Une façon de découvrir quelle était la mienne et comment m’en servir pour  accompagner les clients dans le « saut » vers leur objectif. 

J’ai choisi les autres formations en fonction des besoins que je rencontre chez mes  clients. 

Je me suis inscrite dans un processus de développement continu au travers un Club de  coachs et les ateliers de supervision collective qui permettent de découvrir de  nouveaux protocoles, de les tester avant de les proposer aux clients.

6. Comment as-tu choisi ta cible ? (Coaching scolaire, coaching de dirigeant, coaching féminin, …)

Ai-je choisi ma cible ? Je crois plutôt que c’est ma cible qui m’a choisi. Je coache des entrepreneurs de TPE, des middle class managers, des personnes vivant  des problématiques dont ils souhaitent se sortir : stress, conflits, communication, prise  de parole, leadership. Plus globalement des personnes souhaitant trouver « leur  place », celle qui les mènera à leur accomplissement.

7. Penses-tu qu’il convienne avant d’exercer de suivre un coaching, une thérapie, … ?

Je ne fais pas de généralités. Cela dépend de l’expérience de vie de chacun. Pour ma part je fais un travail d’introspection en continu par des supervisions  individuelles régulières, du pair-coaching et du travail en club de coachs.

8. Un coach légitime cela signifie quoi pour toi ?

Un coach qui a du vécu, qui a une expérience de vie dans laquelle le client peut se  reconnaître.

9. Et toi, au début, c’était comment ? (Légitimité, client, cible, cabinet, lieu)

Pour moi, mon premier métier m’a donné une telle expérience de l’humain que je ne  sais même plus quand j’ai commencé : dans une loge d’animateur ? Sur un plateau  TV ? Au moment d’un casting ? Auprès d’un invité à une émission ? Ce que je sais c’est que c’était une personne en besoin de confiance en lui et que j’ai  su incarner le comportement-cible qui lui a permis de dépasser ses blocages.

10. La supervision, c’est quoi ce machin ?

La supervision est un espace d’accueil qui me permet de me « nettoyer » et de donner  le meilleur de moi à mes clients. J’y « dépose » mes croyances et mes affects dans une  perspective d’amélioration continue du meilleur outil du coach, c’est-à-dire lui-même.

11. Que penses-tu des autres formes tels que la supervision en groupe, l’Intervision, … ?

Pour moi tout travail sur soi est utile. 

La supervision en groupe permet de s’ouvrir l’esprit à d’autres situations « critiques » vécues par d’autres coachs. Ainsi nous pouvons anticiper sur une situation  relationnelle que nous pouvons vivre avec un client. 

L’intervision permet aussi cette approche mais j’en suis moins adepte.

12. Est-ce utile ?

Toute forme d’introspection a son utilité. Bien se connaître permet de sentir de quoi  nous avons besoin pour améliorer nos coachings dans un processus continu.

13. Es-tu supervisé(e) ?

Je suis supervisée en individuel par Paul Devaux – Orygin Coaching  en collectif par Gabriel Hannes, ancien Président de l’EMCC, la Fédération de coachs  à laquelle j’appartiens.

14. Es-tu superviseur(se) ?

 Non

15. La 1ere impression est la bonne, parait-il ? Si tu devais te présenter en 3 minutes que dirais-tu ?

1 minute me suffit : Vous souhaitez atteindre votre objectif et dépasser vos freins dans  un processus joyeux et challengeant ? Vous souhaitez vous découvrir plus grand que  vous le croyez en découvrant la richesse de vos ressources ? 

Cheminer avec moi vous apportera la puissance de mes questions intuitives,  l’originalité de mon approche basée sur les métaphores, les jeux de rôles et la  visualisation des résultats.  

Le tout avec de l’enthousiasme et de la joie : je vous aime déjà inconditionnellement.

16. Si tu devais expliquer la différence entre le coaching et la thérapie à un enfant de 10-11 ans, que lui dirais tu ?

La thérapie permet de savoir « pourquoi » nous avons des problématiques récurrentes  et d’explorer les causes 

Le coaching permet de s’intéresser au « comment », au comment faire avec ce qui est : vos ressources, vos expériences, vos réussites, vos doutes, votre système, votre  écologie, votre réseau relationnel etc.

17. Peut-on coacher nos proches, amis, familles ?

Pour moi, déontologiquement, nous ne pouvons pas coacher des proches, des amis ou  sa famille car nous faisons partie du même système. 

De la même façon nous ne pouvons pas devenir « proche » d’un client à la fin de son  coaching.