4. Ta formation ?

Coach & Team (de Vincent Lenhardt) chez Alliance Coachs en 2018.

J’ai également un Master RH (2007) et je consacre régulièrement du temps à ma formation pour étoffer ma palette de compétences: co-développement, facilitation, animation de formations, accompagnement au changement, analyse transactionnelle…

Je suis également certifiée pour l’utilisation d’outils permettant une meilleure connaissance de soi et des autres, tels que PerformanSe (évaluation des soft skills) et prochainement Management Drive (motivations profondes et comportements associés).

5. Comment as-tu choisi ta ou tes formations ?

En ce qui concerne le coaching, j’ai épluché les contenus pédagogiques des écoles de coaching reconnues (au RNCP).

Puis après une première sélection j’en ai rencontré deux. Quand la première déroulait un power point bien marketé lors d’une séance de découverte, la seconde, après un échange téléphonique approfondi, me proposait de vivre un séminaire pilote de 2 jours duquel je suis ressortie conquise.

Le séminaire m’a permis d’expérimenter un processus de team-building et de découvrir la puissance du coaching.

6. Comment as-tu choisi ta cible ? (Coaching scolaire, coaching de dirigeant, coaching féminin, …)

J’ai naturellement choisi le coaching professionnel (de managers et dirigeants) de par mon expérience en entreprise.

Maman d’une petite fille de 9 ans, je m’intéresse également à l’éducation et à la parentalité positive. La construction identitaire et l’avenir de nos jeunes est pour moi un vrai sujet, (encore plus au regard de notre contexte actuel…).

Je fais déjà partie d’une association qui accompagne des jeunes diplômés dans la recherche de leur 1er emploi et je pense à moyen terme développer le coaching scolaire.

7. Penses-tu qu’il convienne avant d’exercer de suivre un coaching, une thérapie, … ?

Oui, j’en suis convaincue.

Tout métier dans la relation d’aide nécessite d’avoir fait au préalable un travail sur soi afin de ne pas être dommageable avec son client.

C’est aussi pour cette raison que j’ai choisi mon école de coaching (suivi thérapeutique en parallèle de la formation).

8. Un coach légitime cela signifie quoi pour toi ?

La légitimité se gagne avec le temps. Elle nécessite:

• du vécu, de l’expérience relationnelle,
• de l’expérience en entreprise, la connaissance du business, de ses enjeux, de ses jeux de pouvoir,
• un travail de développement personnel,
• une formation professionnalisante et reconnue en coaching
• une pratique supervisée,
• un respect du code de déontologie,
• un développement permanent (formations).

9. Et toi, au début, c’était comment ? (Légitimité, client, cible, cabinet, lieu)

C’était à la fois excitant et angoissant. Le complexe de l’imposteur pouvait parfois s’immiscer dans mon esprit mais chaque fois je me rappelais tout ce que j’avais pu mettre en place dans mon entreprise pendant les 10 dernières années, avant même de posséder le sacro-saint titre de coach professionnelle !

Je cumule la double activité de coach indépendante et de RRH en entreprise. Si le temps me manque parfois pour développer mon activité telle que je le souhaiterais, cela a pour avantages de rester connectée au monde de l’entreprise, à son évolution, de pratiquer le coaching en interne, de comprendre les enjeux de mes clients et au final…. d’être légitime.

10. La supervision, c’est quoi ce machin ?

C’est la possibilité de se développer en continu dans sa pratique de coach. C’est également un garde-fou et un gage de sécurité pour le client.

11. Que penses-tu des autres formes tels que la supervision en groupe, l’Intervision, … ?

Je  les ai expérimentées et je les trouve intéressantes de par les échanges et la diversité du collectif qui viennent nourrir chaque membre du groupe quelque soit la problématique abordée

12. Est-ce utile ?

Oui

13. Es-tu supervisé(e) ?

Oui (j’ai arrêté le groupe de supervision collective dans lequel j’étais. Je suis en cours de “recrutement” d’un superviseur individuel.)

14. Es-tu superviseur(se) ?

Non

15. La 1ere impression est la bonne, parait-il ? Si tu devais te présenter en 3 minutes que dirais-tu ?

Que je devrais me faire coacher pour apprendre à pitcher !

Plus sérieusement, je dirais que je suis quelqu’un qui accorde de l’importance aux relations humaines harmonieuses, à la co-responsabilité et à la bienveillance. De nature posée, je fais preuve d’écoute et d’empathie.

Je crois aussi fortement en la puissance de l’intelligence collective et à sa capacité à trouver des solutions face à la complexité.

J’aime alterner entre “avoir les pieds sur terre” par mon côté pragmatique, orienté résultats et “avoir la tête dans les étoiles” pour créer, innover, comprendre et chercher de nouvelles perspectives.

J’accorde également  beaucoup d’importance au sens (dans tous les sens du terme) c’est-à-dire au pourquoi et au pour quoi…

Enfin, je suis très sensible à la protection de notre belle planète et à l’avenir de nos enfants. Tel le colibri, je m’attache donc à faire ma part pour rendre ce monde meilleur.

16. Si tu devais expliquer la différence entre le coaching et la thérapie à un enfant de 10-11 ans, que lui dirais tu ?

Pas évident… Je lui dirais qu’un thérapeute explore le passé d’une personne pour comprendre pourquoi elle agit et pense d’une manière qui peut lui poser problème.

Alors que le coach va chercher ce qu’il y a de meilleur en elle. Il l’aide à clarifier sa pensée et voir les choses d’une autre manière pour qu’elle soit “reboostée” et soit capable de trouver ses propres solutions.

17. Peut-on coacher nos proches, amis, familles ?

Dans tout coaching, il doit y avoir une demande explicite du coaché. Toute tentative de coaching d’un proche qui n’en aurait pas fait la demande peut donc être préjudiciable pour la relation.

Le fait de connaître ces personnes influence le regard que l’on porte et risque de parasiter la relation de coaching. C’est donc à mon sens à éviter!

Comment te contacter ?

Le profil de July sur MyPersoCoach >

✉️ : contact@mysenscoaching.com

et bientôt sur mon site mysenscoaching.com 🙂